Lors du match contre Ajaccio en terre corse, l'arbitre officiel, Pierre Légat, a dirigé la rencontre, et l'on peut dire que nous avons assisté à une partie pour le moins étonnante. Malheureusement, ce n'était pas dans le sens positif. Dès le début, ses décisions ont donné le ton du match, avec des choix particulièrement contestables qui semblaient systématiquement défavorables à une seule équipe.
PENALTY POUR UNE MAIN ?
Sur l'action, on constate clairement que le ballon heurte le flanc du joueur, ce qui rend la décision de penalty discutable, voire erronée. Malgré cela, le penalty est accordé. Pendant ce temps, depuis le banc, les membres du staff stéphanois observent l'action sur les tablettes. Au lieu de reconnaître une éventuelle erreur, l'arbitre continue sur sa lancée en expulsant un membre du staff de l'équipe de Saint-Étienne. Par la suite, un penalty évident en faveur de Saint-Étienne n'est pas sifflé. Face à cette série d'erreurs, on pourrait s'attendre à un changement de comportement, mais pour M. Légat, cela ne semble jamais suffisant. Une nouvelle faute flagrante n'est toujours pas sanctionnée, mais le point culminant survient lorsque Thomas Monconduit reçoit un carton rouge. Si la faute est indiscutable, elle ne justifie en aucun cas un carton rouge, mais plutôt un carton jaune. En outre, il est difficile de ne pas remarquer la distribution généreuse de cartons jaunes, tandis que les joueurs ajacciens, pourtant souvent plus rugueux, bénéficient d'un traitement plus clément de la part de l'arbitre.
📸 Main imaginaire de Benjamin Bouchouari, l'arbitre siffle pénalty / Crédit : Anthony Perrel
PAS UNE PREMIÈRE FOIS
Le problème réside dans le fait que les décisions arbitrales de Pierre Légat ne sont pas nouvelles pour nous. Chaque fois qu'il a officié lors de nos matchs, il nous a causé des torts. Alors, la question qui se pose est : pourquoi ? Pourquoi sommes-nous constamment lésés de la sorte à chaque rencontre ?
Pierre Légat est un arbitre né le 10 juillet 1991 à Lyon. Son meilleur ami est Clément Turpin, et son club préféré est l'Olympique Lyonnais. Il semble évident qu'il existe des liens étroits entre Pierre Légat et l'équipe lyonnaise.
Comment peut-on confier à un arbitre manifestement partial envers les Verts de Saint-Étienne le soin d'officier lors de leurs matchs ? Il est facile de présenter des excuses (même insincères) pour ensuite recommencer les mêmes pratiques.
Le problème réside dans le fait que les personnes à la tête des instances décisionnaires sont elles-mêmes originaires de Lyon.
📸 L'arbitre de la rencontre entre L'AS Saint-Étienne et Quevilly Rouen / Crédit : AS Saint-Etienne
PETIT APARTÉ
Le dernier match de la 29ème journée de Ligue 1 opposait le Stade Brestois à l'Olympique Lyonnais. Une fois de plus, les débats ont été entachés par des décisions arbitrales suspectes en faveur de Lyon. Il est clair que les arbitres ne cherchent même plus à dissimuler leur partialité envers Lyon, ce qui témoigne d'un recul inquiétant pour le football français. Le plus alarmant est que personne n'ose dénoncer ces pratiques, préférant ignorer la situation pour ne pas contrarier les puissants qui dirigent les instances du football français, la plupart du temps originaires de Lyon. Beaucoup pensaient que le départ de Jean-Michel Aulas serait un tournant positif, mais la corruption lyonnaise persiste. Même l'utilisation de la VAR semble être affectée, car il est difficile d'imaginer une objectivité totale lorsque derrière l'écran se trouve un supporter lyonnais.
Le football français fait l'objet de critiques grandissantes, en grande partie à cause des performances discutables de ses arbitres. Face à cette situation récurrente, on est en droit de se demander s'il s'agit simplement d'un manque de compétence ou s'il y a des pratiques de corruption en jeu. Quelle que soit la réponse, il est frustrant de constater que rien ne semble changer malgré les décennies qui passent, et que personne ne prend des mesures concrètes pour remédier à cette situation.
✍🏻Vincent Grange
Ajouter un commentaire
Commentaires