Tax Ignace : Une Légende du Football Autrichien qui a Marqué l’ASSE

Né le 9 avril 1909 dans la magnifique capitale autrichienne, Vienne, Tax Ignace a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du football. Ses premiers pas dans le monde du ballon rond se font au sein du Meidlinger Sport Freind de Vienne, où il démontre déjà ses talents prometteurs. Rapidement, il franchit le pas vers le professionnalisme en rejoignant les clubs prestigieux de sa ville natale.

Le génie footballistique d’Ignace ne tarde pas à être reconnu, lui ouvrant les portes de l’équipe nationale autrichienne. Dans ses débuts professionnels, il a même l’occasion de partager le terrain avec l’illustre Mathias Sindelar, surnommé le Mozart du football, considéré comme le meilleur joueur du monde avant la Seconde Guerre mondiale.

Mais l’histoire d’Ignace ne se limite pas à l’Autriche. Quelques années plus tard, il s’installe en Suisse, devenant coéquipier et ami du célèbre Karl Rappan, également connu comme le sélectionneur helvète à l’origine du célèbre « verrou suisse ». Ignace, véritable virtuose du dribble, se distingue par son habileté avec les deux pieds, offrant des passes redoutables à ses coéquipiers malgré sa taille modeste d'1,73 mètre.

Au-delà de ses compétences de dribbleur et de passeur, Ignace excelle également dans l’art des tirs de pénalité, sa technique étant étudiée dans les écoles de football de son époque. En 1936, il rejoint l’AS Saint-Étienne (ASSE) et s’impose rapidement comme le meilleur joueur des Verts, suscitant l’admiration de son entraîneur, Jean Snella.

Membre de l’équipe de 1938 qui accède à la première division française, Ignace assume ensuite le rôle d’entraîneur-joueur de l’ASSE de 1943 à 1945, puis en tant qu’entraîneur exclusif. Cependant, la guerre vient perturber sa trajectoire, le touchant directement. Naturalisé français, il rejoint le 38e régiment d’infanterie français et est blessé lors de la bataille de Dunkerque, devenant prisonnier de guerre. Il ne retrouvera Saint-Étienne qu’en 1942. Après la guerre, Ignace prend la décision de s’installer en Côte d’Ivoire, avant de revenir en France en 1975. Malheureusement, sa vie s’achève deux ans plus tard, en 1977, laissant derrière lui un héritage exceptionnel dans le monde du football français. Ainsi, Tax Ignace demeure à jamais gravé dans la mémoire des passionnés de football comme une véritable légende.