RÉVÉLATION SUR LE CENTRE DE FORMATION ET LES ESPOIRS FUTURS DU CLUB !

Publié le 7 avril 2024 à 17:30

Reconnu comme le joyau de notre club, il est indéniable que nous avons vu émerger de véritables talents, les plus récents étant William Saliba, Wesley Fofana ou encore Lucas Gourna. En outre, le club de Saint-Étienne ne cesse de faire l'éloge de son centre de formation, et à juste titre. En effet, avec ses titres en Gambardella en 1963, 1970, 1998 et 2019, ainsi que six finales disputées, dont deux fois en tant que finaliste, il est clair que le club stéphanois occupe une place de choix parmi les centres de formation les plus performants. Cependant, ces derniers temps, la vie n'est pas toujours facile pour les jeunes issus de notre centre. 


DE BELLES PERSPECTIVES D'AVENIR

Pourtant, une observation attentive de l'ensemble du centre révèle des motifs de fierté indéniables. En effet, certains joueurs se démarquent déjà par leurs performances. Comment ne pas évoquer Mathis Amougou, Enzo Mayilla, Issiaka Touré, Jebryl Sahraoui ou encore Jibril Othman ? De même, des talents plus jeunes tels que Fodé Camara, Luan Gadegbeku, Malo Poble, Dylan N'Guessan ou Quentin Prud'homme font parler d'eux. Tous ces jeunes représentent clairement de véritables promesses pour l'avenir du club Vert. Pourtant, il semble que la simple promesse ne soit pas toujours suffisante. 

📸 Enzo Mayilla (18 ans) paraphe son premier contrat professionnel avec l’ASSE / Crédit : AS Saint-Etienne


MATHIS AMOUGOU

Qui de mieux que ce jeune phénomène comme exemple. Mathis Amougou, largement au-dessus du lot, possède des qualités que beaucoup de joueurs professionnels confirmés n'ont pas. Sa science du placement, son habileté à la relance et son caractère de véritable guerrier en font un joueur exceptionnel. Pourtant, malgré son niveau international, il demeure relégué à l'équipe réserve.

Le souci, c'est que malgré tout, Mathis est scruté à la loupe par des clubs de premier plan en Europe, ce qui rendra difficile sa conservation au sein de notre équipe. C'est une situation que je considère comme du gâchis et une forme de sabotage que d'avoir un tel talent à disposition et de le laisser sur la touche.

Certes, l'équipe première tourne bien actuellement et l'entraîneur actuel a apporté énormément au club. Nous reviendrons plus tard sur l'une des raisons pour lesquelles Olivier Dall'Oglio n'inclut pas les jeunes dans ses sélections.

Je fais surtout référence à son prédécesseur, pour éviter de faire de l'ombre à l'un de ses favoris. On semble préférer la défaite plutôt que de donner une véritable chance à un effectif potentiellement démotivé. Heureusement, l'arrivée d'Olivier a mis fin à cette période difficile pour nous.

📸 Mathis Amougou / Crédit : As Saint-Etienne


MALO POBLE

Autre exemple de phénomène au centre, le jeune MALO POBLE. En fait, il y avait bien longtemps que le club n'avait pas eu un joueur aussi technique que ce jeune talent. Capable de faire une grande différence avec un style élégant, le joueur propulse le jeu dans une autre dimension. Pourtant, MALO POBLE est également une source de tension actuellement au centre, mais nous y reviendrons plus tard. Ce qui m'attriste dans cette histoire, c'est qu'aujourd'hui, le club envisage de laisser partir ce jeune talent en raison de sa taille jugée pas assez physique. Ainsi, on risque de laisser filer un joueur technique phénoménal au profit de joueurs plus bourrins et moins élégants. Il semble qu'ils aient oublié que le football est censé être aussi un spectacle. Cette mentalité me laisse perplexe.


LA TRANSITION VERS LE MONDE PRO

Ces dernières années ont marqué un changement significatif. Dans les années 2000, lorsqu'un jeune talent se distinguait, il avait l'opportunité d'intégrer l'équipe professionnelle. Souvent, ces jeunes joueurs étaient envoyés sur le terrain en cours de match. À cette époque, les règles du jeu limitaient les remplacements à trois par match, contrairement aux cinq actuels. Malgré ces contraintes, la transition se faisait sans difficulté. En revanche, aujourd'hui, malgré plus de flexibilité, les jeunes joueurs sont rarement sollicités, ou tout au plus pour compléter les effectifs sans réelle chance de jouer. On avance souvent l'argument de la protection des jeunes pour justifier cette réticence. Cependant, pour apprendre et progresser dans ce métier, il est indispensable de bénéficier de cette opportunité de jeu. De mon point de vue, observer cette réalité chez les jeunes du centre de formation de l'AS Saint-Étienne n'est pas facile. Entre des entraîneurs qui démoralisent, comme Pascal Dupraz, et d'autres sans expérience et inflexibles, comme Laurent Batlles, nos jeunes ont subi des revers qui expliquent en partie leur absence, même si certains d'entre eux pourraient apporter un réel bénéfice à l'équipe.


DES RECRUTEURS QUI ONT DU FLAIR

Pourtant, certains recruteurs se distinguent nettement par leur travail remarquable dans la détection de jeunes talents. Ils scrutent avec minutie les clubs à la recherche des futurs grands du football. Un exemple récent est celui d'Adem Moussaoui, né en 2011, qui intégrera les U16 en 2026. La liste des jeunes prometteurs est longue et regorge de noms à suivre de près :

  • Kenzo Uneau, milieu de terrain né en 2012
  • Imrane Fiadh, milieu de terrain
  • Foussiny, milieu de terrain
  • Joseph Derache, gardien
  • Tidiane Vibert, milieu offensif venant du US Torcy
  • Nathan Kasia Nkondo, défenseur central
  • Mady Gary, milieu défensif
  • Abdou Traoré, joueur costaud, milieu polyvalent (relayeur, défensif, ratisseur) et défenseur central
  • Ousmane Diakité, milieu de terrain né en 2011
  • Kimpioka Mbika, ailier rapide

Avec de tels talents en perspective, l'avenir du club semble prometteur.

📸 Kimpioka Mbika / Crédit : Fc Fleury 91


LES JEUNES INTERNATIONAUX

Preuve de la qualité de notre centre, ses jeunes internationaux réalisent souvent de brillantes carrières par la suite. Certains auraient également dû bénéficier de cette opportunité, mais revenir sur ce sujet ne modifierait pas la mentalité des instances de toute façon. Quoi qu'il en soit, la présence d'un joueur classé troisième meilleur joueur d'une Coupe du Monde atteste du travail remarquable effectué par le centre de formation. Je continue de le souligner, mais le club doit véritablement s'appuyer sur cette réussite.


LOÏC PERRIN ET LAURENT HUARD, MÊME COMBAT

Et s'il y en a deux qui l'ont parfaitement compris, ce sont bien eux. Loïc Perrin a même sollicité une rencontre avec Roland Romeyer accompagné de Laurent Huard pour plaider en faveur du centre de formation et essayer de maintenir le jeune Malo Poble. Comme mentionné précédemment, selon nos sources le joueur pourrait ne pas être reconduit à la fin de la saison, car l'un des dirigeants préfère privilégier les profils physiques aux joueurs techniques. Cette approche risque de nuire à la créativité et à la fluidité du jeu, ce qui serait préjudiciable au football dans son ensemble. Il est crucial de s'opposer à cette tendance et de promouvoir des joueurs dotés d'un véritable toucher de balle. Après tout, ma génération et celles qui m'ont précédé le savent bien : le football n'a jamais été aussi spectaculaire qu'avec des joueurs comme Zidane, Pirlo, Beckham ou Figo.

📸 Laurent Huard directeur du centre de formation / Crédit : As Saint-Etienne


LE SOUCI SOUCASSE

Même si je ne suis pas fan de pointer du doigt, il est indéniable qu'un seul homme pose problème, que ce soit dans le domaine du recrutement, en limitant l'action du coach, ou au sein du centre de formation. Jean-François Soucasse ne peut s'empêcher d'interférer, ce qui constitue un véritable handicap pour le club. Le hic, c'est qu'il bénéficie de la confiance de Roland Romeyer. C'est une réelle épine dans le pied pour le club, qui doit actuellement beaucoup à Olivier Dall'Oglio. Malgré les défis rencontrés, Dall'Oglio tire le meilleur de ses joueurs et s'efforce de prodiguer des conseils précieux aux jeunes lors des entraînements. Je ne cherche pas à accabler M. Soucasse, qui pense sans doute bien faire, mais il est parfois nécessaire de savoir renoncer à des choix contre-productifs.

📸 JEAN-FRANÇOIS SOUCASSE NE JETTE PAS L'ÉPONGE / Credit Photo - Icon Sport


Nous disposons d'un centre de formation de grande qualité, avec de jeunes talents prometteurs et un personnel dévoué qui travaille sans relâche pour assurer son bon fonctionnement. Cependant, nous constatons malheureusement trop de pertes de jeunes talents en raison du manque d'opportunités offertes par certains dirigeants, contrairement aux pratiques passées. Il est temps de revoir notre politique en la matière et de remettre en question certaines décisions prises par nos responsables. Malgré ces erreurs de casting, je reste convaincu que notre club peut rapidement retrouver son prestige d'antan. De notre côté, nous continuons à soutenir nos Verts avec enthousiasme et détermination. 

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.