Retour en forme après les blessures à Ajaccio et focus sur le playoff contre Rodez.

À 20h30, en ce 24 mai, se tiendra le second play-off de cette phase de barrages pour l’accession à la Ligue 1, entre Saint-Étienne et le RAF. Rappelons que les Verts n’ont pas battu Rodez depuis 1987. Hier, la conférence de presse habituelle s'est tenue avec, comme invités, le meilleur buteur stéphanois et Olivier Dall’Oglio. 

"Sur ce match, c'est soit tu gagnes soit tu perds."

Olivier Dall'Oglio fait preuve de pragmatisme, de confiance et de motivation avant le match crucial contre Rodez. Questionné par les journalistes, il annonce de bonnes nouvelles.

📸 Olivier Dall'Oglio coach de l'AS Saint-Etienne / Crédit : Footsur7

Quelles sont les forces en préséquences ? 

"Pour Irvin Cardona, touché après le match à QRM, ça va. Gautier Larsonneur a repris hier et ça va aussi. Ça va également pour Thomas Monconduit qui est apte, mais pour lequel on prendra une décision que demain puisqu’il n’a repris l’entraînement avec le groupe que ce jeudi matin. Ce sont de bonnes nouvelles !" 

Qu'est-ce qu'il s'est dit cette semaine à L'Etrat pour bien démarrer la rencontre ? 

"On n’a pas révolutionné quoi que ce soit et je n'ai rien inventé. Je suis factuel : on a des matches à gagner, il faut retourner dans l’arène. Passée la déception, on se doit d’être en forme pour attaquer ce playoff qu’on peut qualifier de match de Coupe. On a fini troisièmes, on aurait pu finir deuxièmes… mais il ne faut pas oublier d'où on vient. Les joueurs ont fait des choses intéressantes cette saison et on avait deux gros candidats avec Auxerre et Angers qui ont occupé les deux premières places toute la saison et on est quand même venus les titiller. On a la chance de jouer encore quelque chose. Quand on tombe, on se relève."

Quel est l'état d'esprit du groupe ? 

"Sur les entraînements, les garçons sont présents. Tout le monde veut être là. Maintenant, il va falloir prouver en compétition. Après la dernière journée, j’ai été plus dur avec les joueurs. Ça ne me fait pas plaisir, mais quand il faut dire les choses, on les dit. Ça ne sert à rien de rester frustré toute la semaine. Je n’en veux pas à mes joueurs, j'aime mon groupe. Il y a de bons joueurs, de bons garçons qui ont envie. En termes d'investissement, les joueurs sont présents. On ne serait jamais remontés à la 3e place s'ils ne l'avaient pas été. Les données physiques n'ont pas baissé, les courses sont là. Elles sont peut-être moins efficaces en ce moment parce qu'elles sont moins coordonnées au niveau offensif. Mais c’est le football, certaines choses sont difficiles... Il faut savoir progresser, avancer."

Quel regard porte-t-il sur son adversaire du jour ? 

"On a vu du Rodez ! C’est une équipe qui fait une très belle saison, efficace, où les uns et les autres sont complémentaires et déterminés. On savait que c’est une équipe difficile, ça reste une équipe difficile. On a toujours un plan face à un adversaire mais on se focalise sur nous. On sait qu'on va encore se créer des occasions. Cette fois, il va falloir les mettre au fond."

📸 Ibrahim Sissoko attaquant de l'AS Saint-Etienne / Crédit : Icon Sport

"On se doit de vivre ce moment à fond. Il faut y aller sans gêne, juste pour faire un match de football."

Sissoko, attaquant de l'ASSE, s'est montré optimiste, motivé et déterminé avant le match contre Rodez. Anthony Perrel journaliste pour ActivRadio, en effet le "Nueve" stéphanois semblais Malgré ses réponses, sa posture en conférence de presse a questionné les journalistes dans la salle, comme nous l'a rapporté Anthony Perrel, journaliste pour ActivRadio. En effet, le "Nueve" stéphanois semblait sur la défensive et a terminé la conférence avec un "je ne vous dis pas à bientôt", de quoi se poser des questions sur son attitude et son langage corporel.

Les joueurs ont-ils eu des difficultés à se remettre sur pied ?

"Difficile ? Je ne pense pas. On fait ce sport pour les émotions et surtout pour jouer des matches comme ça. C’est sûr qu’il y a de la déception parce qu’on pouvait avoir une meilleure fin de saison. Mais tout n’est pas fini. Il y a encore ce playoff. On veut passer à l’étape d’après, tout le monde est motivé." 

Que pense-t-il de son adversaire du jour ?

"Forcément. Rodez est une équipe très forte mentalement, capable de renverser des situations. Mais nous aussi on a aussi fait des séries de victoires. Honnêtement, on n’a pas parlé de Rodez entre nous. Si on fait le boulot de notre côté - et on s'est préparés comme ça - on n'a pas à se poser de question concernant Rodez."

Comment évalue-t-il la performance récente de l'équipe en termes de création d'occasions et d'efficacité devant le but ?

"On voit que sur les statistiques, on a toujours autant d’occasions. Certes, on ne les met pas au fond. C'est ce qu'on doit changer et on s’accroche mais, physiquement, les courses sont là, l’intensité aussi. On ne fait pas moins d’efforts. Demain, sur un match, il faudra être à 200%.  Tout se jouera à ce moment-là. On va faire le maximum."

✍🏻 Pier Paolo Walack