📸 Sebastian Nanasi. / Crédit : rcstrasbourgalsace
Sebastian Nanasi quitte Malmö et rejoint officiellement Strasbourg.
C’est la fin d’un feuilleton riche en rebondissements : le vendredi 23 août au soir, Sebastian Nanasi a officiellement signé avec Strasbourg, laissant derrière lui un bel héritage du côté de Malmö. Selon nos confrères de L'Équipe, « le club alsacien a déboursé 11 millions d'euros pour s'attacher les services de l'ailier de 22 ans, qui a paraphé un contrat de cinq ans avec la formation dirigée par Liam Rosenior. »
Nanasi, considéré comme l'un des jeunes talents les plus prometteurs de Suède, était en effet très courtisé. Avant de rejoindre le Racing, il avait brillé en tant que meilleur passeur du championnat suédois avec 10 passes décisives, et comptait déjà trois sélections avec l’équipe nationale, où il a inscrit un but. Strasbourg a donc réussi un joli coup en sécurisant un milieu gauche aussi prolifique.
Les supporters de l'AS Saint-Étienne ont été vraiment déçus par cette signature. Les supporters des Verts, qui souhaitaient voir Nanasi intégrer leur club, avaient même été à l'origine de la composition et de la diffusion d'une chanson sur les réseaux sociaux et YouTube afin de le persuader de jouer à Saint-Étienne. Des clubs tels que l'Ajax d'Amsterdam et le Stade Rennais suivaient également le joueur, ce qui ajoutait à la frustration des supporters stéphanois. En fin de compte, c'est Strasbourg qui a réussi à persuader Nanasi de s'engager dans ses rangs, réalisant ainsi une première sur le marché des transferts.
Strasbourg surgit dans les négociations.
L'AS Saint-Étienne a tenté de recruter Sebastian Nanasi en négociant une offre structurée avec Malmö, incluant une somme fixe conséquente et des bonus liés aux performances du joueur, notamment ses passes décisives sur plusieurs saisons. Cependant, les exigences du club suédois étaient supérieures à ce que les Verts voulaient offrir. Voyant l'opportunité, Strasbourg s'est engouffré avec une proposition plus généreuse, aussi bien sur le montant initial que sur les bonus liés aux matchs joués.
Mais c’est surtout sur le plan salarial que Saint-Étienne a perdu du terrain. Le club avait mis sur la table une offre jugée correcte, mais Strasbourg est arrivé avec une proposition salariale supérieure, rendant toute surenchère impossible pour les Verts, Cette différence illustre bien les aspirations différentes des deux clubs. Strasbourg étant soutenu par des investisseurs prêts à injecter des fonds importants pour attirer des jeunes prometteurs, dans l'espoir de réaliser des bénéfices à moyen terme et de se maintenir cette saison. De son côté, Saint-Étienne, avec d'autres priorités en tête, n’a pas voulu rivaliser et a donc choisi d’arrêter les négociations.
✍🏻 Pier Paolo Walack
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