Ils ont laissé une empreinte indélébile dans l'âme stéphanoise.

Le flop de Zara Agostinho et la chute de l'illusion brésilienne !

Arrivé la même saison que Nola Vicente, Zara Agostinho a ouvert une nouvelle ère pour l'ASSE en s'ouvrant au football brésilien. Malheureusement, le joueur n'a pas réussi à donner satisfaction lors de sa seule saison au club. Il a disputé 14 matchs et marqué 2 buts, ce qui est très peu pour un attaquant. Originaire de Sao Paulo, Zara se distingue par sa chevelure blonde, une caractéristique peu commune chez les Brésiliens. Celui qui l'avait repéré le décrivait comme un joueur techniquement au-dessus du lot, mais son passage au club n'a pas confirmé cette impression. Cependant, Zara a marqué les esprits en participant à la victoire de l'ASSE contre l'OM sur un score de 10 à 3. Après son départ du club pour retourner à Sao Paulo, Zara est rapidement tombé dans l'oubli, tout comme Nola.

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La brève épopée de Vicente Nola, le Brésilien au sourire éclatant : Un rayon de soleil dans les années 50 du club stéphanois

Au tournant des années 50, notre prestigieux club s'ouvrait aux horizons lointains. En 1951, il recruta Vicente Nola, surnommé ''Tinola''. Originaire de Sao Paulo, au Brésil, Nola était un milieu de terrain polyvalent, capable d'évoluer en attaque, que ce soit sur les ailes ou en tant que second attaquant. Sa première saison en Vert fut prometteuse, avec 23 matchs disputés, 6 buts marqués et 11 passes décisives. Il s'intégra rapidement à l'équipe, ce qui était loin d'être garanti, étant donné les défis du recrutement de joueurs brésiliens à cette époque. Cependant, sa performance déclina la saison suivante, avec un rendement en baisse tant sur le terrain qu'à l'entraînement. En 1952-1953, il ne disputa que 8 matchs et ne trouva le chemin des filets qu'une seule fois. Après son départ du club, Nola sombra dans l'anonymat, mais il laissa derrière lui un héritage positif à Saint-Étienne : celui d'un joueur qui illuminait le terrain de son sourire.

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Karel Michlovsky, l'héritage d'un géant de la République Tchèque

Karel Michlovsky est né le 9 octobre 1918 à Ladna, qui fait désormais partie de Lanstorf en Hongrie. Son héritage dans le football perdure bien après son départ de ce monde le 11 décembre 1998 à Angers, en France. Son jeu remarquable en tant qu'ailier gauche a captivé les foules, mais c'est son expertise dans les phases de jeu arrêté qui lui a valu le surnom de ''Roi de la Touche''. 

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Un héros oublié : Jean Tamini,

Dans l'histoire foisonnante du football suisse, une figure souvent négligée mais pourtant essentielle demeure : Jean Tamini. Avec une taille modeste de 1 mètre 66, il incarne à lui seul la ténacité et la détermination des attaquants de poche. Né le 7 décembre 1919 à Monthey et ayant quitté ce monde le 12 mars 1993 à Lyon (en Suisse, bien sûr), Tamini reste gravé dans la mémoire des fans de l'AS Saint-Étienne, son club de cœur.

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Kees Rijvers, Une Vie Dédiée au Football

Né le 27 mai 1926 à Breda, aux Pays-Bas, Cornelus Bernardus Rijvers, plus connu sous le nom de Kees Rijvers, a marqué l'histoire du football par son talent exceptionnel. Son parcours exceptionnel a débuté lorsqu'il a rejoint l'AS Saint-Étienne en 1951.

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René Alpsteg, l'ailier droit emblématique des Verts

Après la révélation de son petit frère Léon, explorons la vie de René Alpsteg, né le 3 décembre 1920 à Bonneville, en Haute-Savoie. Rapidement, René conquiert le cœur du public stéphanois grâce à ses talents d'ailier droit, affichant une stature de 1m70 pour 70kg, un jeu spectaculaire caractérisé par une vitesse remarquable et une frappe particulièrement efficace.

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Finek Karel, le gardien Tchèque héroïque de Saint-Étienne

Ce gardien tchèque est né le 27 mai 1920 à Hradec-Králové en Tchécoslovaquie. Finek Karel est vraiment incroyable. Amateur de boxe dans sa jeunesse, qu'il pratique, ce bon gaillard de 1m92 pour 92kg se fait repérer à Paris avec la sélection pragoise alors qu'il joue au Slavia Prague. Le Real Madrid lui fait alors les yeux doux, mais c'est bien à Saint-Étienne que le grand gardien va choisir, un choix intelligent, croyez-moi. Arrivé contre un montant de 4 millions de francs, Karel, aussi surnommé King Kong, est une véritable tour de guet sur les ballons aériens. Pourtant, sa difficulté à arrêter les ballons ras du sol ne passera pas inaperçue.

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Robert Herbin, où plutôt "le sphinx" est une des plus grandes légendes de l'histoire stéphanoise, et sûrement la plus originale. Doté d'une détente sensationnelle et d'un sens du but extraordinaire, il finira lors de la saison 1963/1963 meilleur buteur de l'équipe, alors qu'il s'est imposé comme un leader dans la charnière centrale stéphanoise. Il devient entraineur des Verts en 1972, mais il rejouera sous la couleur des verts le mardi 3 juin 1975, lors de la 38ème journée de Division, face à Troyes. Le score final est sans appel (5-1) et Robert aura marqué un but, alors qu'il était au même moment entraineur de l'équipe. Il est d'ailleurs l'entraineur le plus capé de l'histoire du club, grâce à son passage de 1987 à 1990 (44 victoires et 32 nuls en 121 matchs) et de 1997 à 1998 (12 victoires et 15 nuls en 43 matchs), lors de sa dernière passe dans un club de football. Il s'est éteint le 27 avril 2020,a 81 ans. Respect à la légende.

Georges Bereta né le 11 mai 1946 à Saint-Etienne, est une légende de l'ASSE et du football français en général ayant joué au poste de milieu offensif gauche, et qui a joué dans les grandes années des verts. Il aurait pu faire toute sa carrière à Saint-Etienne, mais suite à l'affaire Breta, il sera transféré contre son gré à l'Olympique de Marseille. Il gardera toujours une grande place dans le cœur des stéphanois.

Jacques Santini était un des piliers du milieu stéphanois lors de leurs grandes années. il y remportera 4 championnats de France et 2 coupes de France. Mais il se fera surtout connaître après sa reconversion en entraineur (où plutôt en tant que membre du staff en général), pendant lequel il effectuera un passage, en tant qu'entraineur, à l'AS Saint-Etienne (28 victoires, 32 nuls, 22 défaites). Ses principales qualités étaient son humilité, sa modestie. Alors qu'il est une légende du football français, il acceptera des rôles "en retrait" de la scène du football français (directeur sportif au Paris FC, alors en National, et adjoint à Lens).

Georges Polny est sûrement une des légendes de l'ASSE ayant le plus participé à la construction du projet stéphanois. Il a remporté six championnats (dont un de Division 2) et deux Coupes de France avec les Verts, et ira finir sa carrière à l'AS Monaco, où il laissera sa trace de combativité, lui qui est un leader et, grâce ses jambes infatigables et sa rage de vaincre, un bousculeur sur le terrain.

Notre club a acquis son statut professionnel en 1933, et c'est en cette année mémorable que nous voudrions rendre hommage à l'une de ses figures emblématiques, Champier Guillaume, affectueusement surnommé "Maurice". Né le 8 septembre 1909 à Veauche, Guillaume a fait son entrée chez les Verts en 1932, laissant une empreinte indélébile dans l'histoire du club.

En dépit de son parcours atypique, Guillaume a su se distinguer sur le terrain. D'abord gardien de but dans sa jeunesse, il a opéré une transition peu commune en devenant avant-centre lors de sa carrière professionnelle. Il est rare de voir un joueur de champ endosser le rôle de gardien, mais Guillaume a inversé cette tendance, montrant sa polyvalence exceptionnelle. Avec une stature de 1m75 pour 70kg, il était un athlète accompli de son époque.

Bien que doué avec le ballon aux pieds, Guillaume avait une lacune notable : sa réticence à tirer au but. Heureusement, son entraîneur a rapidement remédié à ce défaut, faisant de lui un joueur encore plus complet.

Au-delà de ses exploits sur le terrain, Guillaume était également un homme courageux. On se souvient de lui pour les trois années difficiles qu'il a passées en captivité en Allemagne, une période qui a marqué sa vie et celle de nombreuses autres personnes. Cependant, il a su surmonter cette épreuve et est revenu plus fort que jamais.

Malheureusement, Champier Guillaume a quitté ce monde le 12 août 1957, dans la ville où il a vu le jour. Sa mémoire perdure, et il restera à jamais l'une des légendes du football, un homme qui a su se réinventer sur le terrain et faire preuve d'une bravoure inébranlable dans les moments difficiles.

L'univers du football est rempli de légendes, et parmi elles, émerge la figure de Kurtz Guillaume. Né le 7 septembre 1907 à Sainte-Marie-aux-Mines, dans le Bas-Rhin, Guillaume incarne l'excellence sur le terrain. Évoluant en tant que demi ou inter, ce qui équivaudrait aujourd'hui à un milieu de terrain central, il laisse derrière lui un héritage qui continue d'inspirer.

Comme beaucoup de grands athlètes, Kurtz Guillaume a débuté sa carrière sportive dans d'autres disciplines. Pour lui, le basket et le demi-fond ont été ses premières amours. Il s'est d'ailleurs distingué dans ces sports avant de se tourner vers le football. Le basket a connu la fougue de Guillaume, mais sa petite taille l'a éventuellement poussé vers d'autres horizons. Toutefois, sa vitesse exceptionnelle est rapidement devenue son atout majeur, le propulsant au rang de champion d'Alsace du 1000m en 1926.

C'est en 1932 que Kurtz Guillaume rejoint les rangs des Verts, l'AS Saint-Étienne. Son talent et son dévouement ne passent pas inaperçus, et en 1933, il se voit décerner la médaille du mérite des mains du président Pierre Guichard. Guillaume est bien plus qu'un simple joueur, il est un homme au grand cœur, toujours prêt à soutenir ses coéquipiers dans les moments cruciaux.

En plus de ses exploits sur le terrain, Kurtz Guillaume est également le gardien d'un rituel sacré du club. Il perpétue la tradition en déposant 11 pots de fleurs, ornés de rubans verts, devant les maisons de ses partenaires pionniers, perpétuant ainsi le culte du souvenir.

L'histoire de Kurtz Guillaume ne s'arrête pas au stade, elle s'entrelace avec celle de l'AS Saint-Étienne et de la région d'Alsace. Sa carrière exemplaire, le 31 janvier 1979 il décède à Bas-en-Basset, sa terre natale. Bien que Kurtz Guillaume ne soit plus de ce monde, son héritage continue de briller dans les cœurs des fans de football et dans les annales du sport.

Parlons d'un défenseur efficace et amoureux encore aujourd'hui du maillot Vert. Cadet de la famille, Richard Tylinski est né le 18 septembre 1937 à Noyant-d'Allier dans l'Allier. Richard est repéré par Garonnaire qui va le vouloir absolument, pour la petite histoire, le père de Richard et Michel va lui répondre, c'est mes deux garçons ou rien, les deux rejoindront alors le parcours junior de l'ASSE. Même Alfred le benjamin de la fratrie portera ce maillot mythique avec qui il remportera la Gambardella. Richard rejoint le groupe senior des Verts un an après Michel et se retrouve sous les ordres de Jean Snella à qui il va vouer un véritable culte, ce qui est toujours le cas aujourd'hui, Jean sera à jamais son guide. Richard, c'est plus qu'une légende, c'est ça : 312 matchs en Verts de 1954 à 1966 mais aussi 3 sélections en équipe de France. Qui peut dire que cet homme, ce défenseur costaud n'est pas une page de l'histoire du club ? Personne ! Richard est un vrai stéphanois et pour concrétiser un peu plus son amour des Verts, il va épouser une Stéphanoise. Richard à l'image de sa carrière va devenir un excellent entraîneur continuant à perpétuer les enseignements de Jean Snella. Il est une véritable icône à Draguignan.

Le 1er août, dans la pittoresque ville de Codognan, située dans le département du Gard en France, naissait un homme qui allait marquer de son empreinte le monde du football. Émile Chalvidan, surnommé affectueusement "Milou", était bien plus qu'un simple footballeur. Son parcours et sa personnalité en font une figure emblématique du sport français.

 

Dès son jeune âge, Émile Chalvidan se fit remarquer par son impressionnante stature. Avec ses 1 mètre 82 pour 75 kilogrammes, il était un athlète complet. Sa carrure, souvent comparée à un tank, en fit un avant-centre redoutable. Sa capacité à ouvrir des brèches dans les défenses adverses faisait de lui un joueur incontournable sur le terrain.

 

Émile Chalvidan écrit sa légende dans le monde du football en devenant le premier buteur officiel en professionnel de l'AS Saint-Étienne. Ce moment historique reste gravé dans les annales du club et le positionne à jamais comme une icône du football stéphanois. Cependant, le parcours d'Émile Chalvidan ne se limite pas à son succès sur les terrains de football. Au cours d'une période sombre de l'histoire, il fut l'un des nombreux hommes à faire preuve d'un courage inébranlable. Il passa cinq longues années en captivité en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré les épreuves et les difficultés rencontrées, sa détermination restait intacte.

 

Après sa libération en 1945, Émile Chalvidan continua de montrer son engagement envers le sport en obtenant son diplôme d'entraîneur. Il réussit brillamment, étant major de sa promotion. Cette réussite témoigne de son intelligence et de sa capacité à diriger et à inspirer, qualités qui allaient bien au-delà du terrain de football.

 

En 1935, Émile Chalvidan scella son amour pour la ville de Saint-Étienne en épousant une Stéphanoise. Cette union scellait son lien indéfectible avec la ville et son équipe de football. Sa contribution à la communauté stéphanoise va bien au-delà de son jeu sur le terrain.

 

Pour couronner son histoire déjà exceptionnelle, il faut mentionner un moment mémorable. Alors qu'il évoluait pour Montpellier, Émile Chalvidan fut l'un des artisans majeurs de la défaite de l'Olympique de Marseille en seizièmes de finale de la Coupe de France en 1939. Le détail qui rend cette performance encore plus extraordinaire est qu'il jouait en défense centrale lors de ce match et s'opposa victorieusement à chaque assaut marseillais.

 

Émile Chalvidan s'est éteint le 19 juillet 1987, laissant derrière lui un héritage inestimable dans le monde du football et de la résilience. Son nom demeure gravé dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance de le voir jouer et de ceux qui ont été inspirés par son histoire de courage et de détermination.

En résumé, Émile Chalvidan, alias "Milou", est bien plus qu'une légende du football. Il incarne la détermination, la résilience et l'amour du sport, rappelant à tous que les héros se trouvent parfois là où on les attend le moins. Sa contribution au football français et à la communauté stéphanoise restera à jamais inoubliable.

Né le 28 juillet 1911 à Ferrette, dans le Haut Rhin en Alsace, Casy Arsène reste un nom qui résonne dans l'histoire du football français, en particulier au sein du mythique club de l'AS Saint-Étienne. Ce joueur atypique, qui évoluait principalement en tant qu'arrière tout en étant capable de jouer en tant qu'ailier, était un homme au caractère doux en dehors des terrains, mais une véritable force de la nature dès qu'il enfilait son maillot.

Malgré son mètre soixante-douze pour soixante-et-onze kilos, Casy Arsène était réputé comme l'un des joueurs les plus physiques de son époque à Saint-Étienne. Certes, d'autres avant-centres pouvaient paraître plus imposants que lui, mais ce qui le distinguait, c'était son engagement sans faille. Son prénom même, Arsène, trouve ses racines dans un mot grec signifiant "viril", et cette définition lui collait à la peau sur le terrain.

Lorsqu'un de ses coéquipiers subissait une faute, Arsène ne manquait jamais de montrer du pouce l'auteur de l'infraction, signifiant ainsi que la sentence allait tomber. Sa réputation de joueur rugueux n'était pas usurpée, et il incarnait parfaitement l'esprit combatif de l'AS Saint-Étienne à l'époque.

Mais la puissance n'était pas le seul atout dans le jeu d'Arsène. Il était également incroyablement rapide, ce qui faisait de lui une menace constante pour les défenses adverses. Lorsque les Verts se mesuraient aux Parisiens, ces derniers redoutaient toujours la présence d'Arsène sur le terrain, ainsi que celle de son coéquipier Cabanes Emile.

Après sa carrière de joueur, Casy Arsène a continué à contribuer au monde du football en devenant entraîneur diplômé en 1947. Il a notamment dirigé le Saint-Chamond et les a menés jusqu'en seizièmes de finale de la Coupe de France lors de la saison 1947-48.

Cependant, le 30 août 1980, Casy Arsène nous quittait à Saint-Chamond, laissant derrière lui le souvenir d'un homme d'une grande gentillesse dans la vie quotidienne, mais d'un joueur solide et indomptable sur le terrain. Son héritage demeure, rappelant à tous les amateurs de football la passion et la détermination qui ont animé les grands joueurs de l'AS Saint-Étienne à travers les décennies.

Bédarieux, une petite ville nichée dans l'Hérault, a vu naître l'un des grands noms du football français, Cabanes Émile, le 28 septembre 1907. Bien que son nom ne résonne peut-être pas aussi fort que certaines des stars actuelles du football, il mérite une place de choix dans l'histoire du sport, tout comme son ami proche, Casy Arsène. Surnommé par Emmanuel Gambardella "Le Cincinnatus du football", Émile Cabanes était un joueur de grande vaillance et d'élégance sur le terrain, et un avant-centre moderne pour son époque.

Aux côtés de Casy Arsène et Rich Joseph, Émile Cabanes formait un trio inséparable. Leur amitié était inébranlable, et lorsque Cabanes se faisait bousculer sur le terrain, la réaction de Casy ne se faisait pas attendre. Ensemble, ils ont marqué l'histoire de l'équipe de Saint-Étienne, surnommée "La rugueuse", et ont même fait frémir leurs rivaux parisiens.

Émile Cabanes était réputé pour son opportunisme et sa précision devant le but. Il avait la capacité rare de transformer chaque occasion en un but. C'était un joueur redoutable, mais aussi très apprécié de ses coéquipiers pour sa modestie. Dans les moments de joie, il restait souvent impassible, laissant son jeu parler pour lui.

Pourtant, le talent de Cabanes ne se limitait pas au terrain de football. En dehors du stade, il était un chef pilote dans l'école d'aviation Caudron d'Ambérieu. C'est là qu'il a rencontré Bornand, un fervent supporter lyonnais. Malgré leurs différences d'équipe, Bornand venait régulièrement encourager Émile Cabanes, et il le faisait de la manière la moins discrète qui soit.

La modestie d'Émile Cabanes était une caractéristique qui le distinguait également. Bien que ses parents soient propriétaires d'un grand domaine, il se présentait humblement comme fils de paysan. C'était un homme simple, aimé et respecté par tous ceux qui le connaissaient.

À la fin de sa carrière de footballeur, Émile Cabanes a pris une nouvelle direction en devenant vigneron et courtier en vin. Cependant, il n'a jamais tourné le dos au monde du football. En 1941, il a pris les rênes de l'AS Saint-Étienne en tant qu'entraîneur et a laissé une empreinte durable sur le club. Il a même recommandé un jeune gardien prometteur du nom de Claude Abbes, qui deviendrait plus tard une légende du football français.

Le 7 novembre 1997, Émile Cabanes nous a quittés, laissant derrière lui une carrière sportive exceptionnelle et une leçon de modestie qui perdure. Presque centenaire, il avait connu et marqué l'histoire du football français comme peu l'ont fait. Son nom restera à jamais gravé dans les annales du sport, rappelant à tous que la modestie et la passion sont des valeurs qui transcendent le jeu sur le terrain.