
Originaire de la région stéphanoise, le milieu de terrain confie avoir toujours eu l’ASSE dans le cœur.
Une enfance verte et des rêves pas tout à fait éteints
Lucas DA CUNHA est un milieu de terrain évoluant à l’AC Come en Italie, un projet atypique et en pleine ascension, sous la houlette d’un certain… Cesc Fàbregas. Dans un entretien exclusif mené par lemediacarre, Lucas DA CUNHA, ancien maestro d’Arsenal et du Barça, revient sur un parcours semé d’embûches… mais jamais éloigné de l’ombre du Chaudron. Originaire de la région stéphanoise, Lucas n’a jamais caché son amour pour l’AS Saint-Étienne. Formé à la dure école des refus, il confie sans détour les épreuves qu’il a traversées, notamment sa non-retenue chez les Verts dans ses jeunes années. Un coup dur qui aurait pu l’éloigner définitivement du haut niveau, mais qui a forgé son mental.
Originaire de la région stéphanoise, le milieu de terrain confie avoir toujours eu l’ASSE dans le cœur.
Si Lucas DA CUNHA fait aujourd’hui parler de lui en Italie, c’est pourtant à Saint-Étienne que tout a commencé. Non pas sur le terrain professionnel, mais dans le cœur, dans l’intimité familiale et dans les tribunes d’un certain Geoffroy-Guichard.
« Les Verts, ça a toujours été spécial pour moi. C’est le club de ma famille. Quand j’étais petit, j’allais au stade tout le temps. »
Lucas, c’est ce gamin stéphanois qui, comme tant d’autres, rêvait d’enfiler le maillot mythique frappé du Chaudron. Il l’a touché, en essais, brièvement, sans jamais pouvoir le garder.
« J’allais à l’ASSE, les recruteurs me voyaient. J’étais toujours sur la retenue… J’étais un garçon très timide. « Juste le fait d’être à l’entraînement avec une tunique de Saint-Étienne, pour moi, c’était ouf. »
Pas retenu. Une fois. Deux fois. Trois fois. Le rêve s’éloigne, mais l’amour, lui, ne meurt pas.
« Je n’ai jamais mal vécu les refus à ce moment-là, mais c’est sûr qu’avec le temps, en grandissant, ça a piqué. »
Malgré les obstacles, Lucas n’a jamais cessé de suivre le club. Même depuis l’étranger, il reste connecté aux Verts. Et ses émotions à Geoffroy-Guichard, elles sont encore intactes.
« Toute l’année dernière, j’ai joué, j’ai eu des super émotions… Mais quand je suis allé voir Saint-Étienne-Rodez en barrage, j’avais l’impression de ne plus être professionnel. « C’était ouf, c’était sensationnel. »
Ce lien charnel avec l’ASSE, il le cultive aussi à travers les souvenirs.
« Quand j’étais petit, je suis rentré sur le terrain avec Bafétimbi Gomis. C’est inoubliable. »
Et comme si le destin aimait les clins d’œil, c’est dans ce même Chaudron, mais sous un autre maillot, celui de Nice, que Lucas signe sa première passe décisive en Ligue 1, sous les ordres de… Christophe Galtier, ancien coach de l’ASSE.
« Toute ma famille était là. Tous mes amis. « Même si ce n’était pas pour Saint-Étienne, c’était un moment de fou. »
Son grand-père, toujours abonné malgré l’âge, est assis juste au-dessus des Green Angels. Et Lucas, lui, garde toujours un coin de son cœur peint en vert.
« Si un jour je peux porter ce maillot, ce serait une grande fierté. » Surtout pour mon grand-père. »
Malgré sa carrière à l’étranger, il n’a jamais exclu un retour aux sources. Avec simplicité. Sans revanche, mais avec cette petite lueur au fond des yeux.
« Je ferme aucune porte. » J’aime la Ligue 1. J’aime beaucoup de clubs… « Mais si un jour je dois porter ce maillot-là, je le ferai fièrement. »
Pier paolo Walack
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